Qualifiés pour les 1/32èmes de finale du championnat Balandrades, les rugbymen juniors de l’USON ont atteint le premier objectif qu’ils s’étaient fixé en début de saison. La belle aventure d’une équipe soudée, pleine de vie et d’espoirs…

A l’orée de l’exercice 2001/2002, Cyril Pamphile et Denis Sanfroid n’avaient pas eu à insister beaucoup pour motiver leurs troupes. D’instinct, la joyeuse bande de copains qui compose l’équipe junior de l’USON n’entendait pas faire de la figuration. “D’abord, les gars se connaissent depuis l’école de rugby, raconte Denis Sanfroid, entraîneur des avants, en vaillant pilier qu’il fut il n’y a pas si longtemps avec l’équipe première. Il y a donc une solidarité à toute épreuve au sein d’un groupe où l’osmose entre juniors 1, 2 et 3 est quasi parfaite.” Ainsi, l’objectif de se qualifier pour les phases finales d’un championnat Balandrades toujours très prisé était une évidence. Restait toutefois à confirmer ces belles intentions sur le terrain. Et là, l’excellente répartition des rôles – Cyril Pamphile pour les lignes arrières et un Pierre-Yves Pavin en coordinateur averti – a permis, entres autres, de se montrer à la hauteur des ambitions.
“Quelques catalyseurs se dégagent sensiblement et naturellement, précise Denis Sanfroid. Des garçons comme le capitaine et pilier Romuald Velten, Mickaël Neel, pilier lui aussi, ou encore Charles Laveau, efficace numéro 10, ont suffisamment de charisme et d’influence sur leurs partenaires pour que l’état d’esprit conquérant soit constamment affiché au fil des matches. Un signe logique qui ne trompe pas : ces trois là sont issus de l’équipe minime qui fut championne de Bourgogne sous la houlette de Jean Hadjkacem. ” En s’imposant – certes sur le fil – (14-13) le 30 mars dernier face à Genlis, les jeunes au maillot azur et or ont tenu leur pari. Le 21 avril, ils joueront donc les 1/32èmes de finale de ce championnat Balandrades. Quoi qu’il arrive, ils auront réalisé une belle saison (7 victoires contre 3 défaites seulement en phase de championnat) et ces vingt-neuf jeunes gaillards (dont l’âge varie de 17 à 19 ans) méritaient bien ce coup de chapeau. Tout comme leurs entraîneurs. En attendant la suite…